jeudi 17 janvier 2008

Mort aux crabes

Le nombre de crabes vivant en baie de Chesapeake se réduit d’année en année. L’information ne fait pas la une de journaux mais elle est d’importance. Le crabe bleu, c’est l’emblème de la baie, renommé pour la couleur vive de ses pinces. On consomme le crabe à carapace dure à la vapeur ou épicé, en beignets, en potage. Les crabes à carapace molle finissent plutôt en sandwich.

Mais ils ont le blues. Au pays des pinces bleues, il n’y a plus de crabe en stock ; 273 millions d’animaux aujourd’hui contre plus de 800 millions en 1993.

Pour les pêcheurs, le problème, ce n’est pas eux, mais la pollution qui s’étend. On évoque aussi le réchauffement des eaux, peu propice à leur croissance. Les scientifiques proposent de construire des sanctuaires protégeant les femelles en période de ponte. Femelles dont le nombre a fortement chuté.

Alors que les huîtres ou des poissons comme l’alose ou la rascasse ont déjà disparu de la baie, j’aime assez cette définition toute scientifique de la folie ; « c’est faire la même chose encore et encore et d’espérer une issue différente. »

La photo de la bannière de Deltaville vient de ce site qui visite la baie en images. La jolie balade américaine se poursuit en une cinquantaine de chapitres.

Ça n’a rien à voir mais une qui était hier à côté de ses bottes Hello Kitty, c’est ma fille. Laissant sa carapace molle au vestiaire, elle avait fait sa journée porte ouverte aux bobos, sortez les pansements et tirelipimpon sur l’arnica. Résumé de la journée. Le matin, en attendant le « school bus », elle a ses mains bien serrées dans les poches. Normal, me direz-vous, il fait froid.
Là où tout se complique, c’est qu'elle glisse et tombe de tout son long. Comme une masse qui s’abat. Pas de matelas au sol. Non, juste de la terre et une pierre qui passait par là. Bilan, une bosse sur le front.

Tout de suite, la pause douceur avec cette ambulance assez spéciale.


Et le soir, que du classique. En entrant à la maison, la puce met les doigts au bon endroit dans la porte ouverte. Son petit frère se précipite pour la fermer. Bizarre, ça résiste. Crac, boum, hurle… La suite de l’histoire se perd dans les hauts du hurlement. De l’eau glacée et une heure plus tard, le doigt bouge encore. Ouf, il est tout simplement bleu, tendance violacé. Le bleu, c’est pour le front (bis repetitas) qui se va faire ami-ami avec un coin de lit. Et pour clore ce jour béni des dieux, la joue –droite- se précipite surLien le doigt du grand frère.

S’endurcir, qu’y disaient. Je ne vois qu’une seule chose, faire du sport. Ah non, j’ai mieux, regarder le Hockey à la télé. Voyez la pub. Du brutal.


Pour détendre l'atmosphère, une chorégraphie de Philippe Découflé sur "Le bal perdu" de Bourvil.


2 commentaires:

Marie a dit…

Please Yibus, fais-nous un truc sur le gars qui vit chez Ikéa ! En même temps, je me dis qu'on doit être des millions à habiter dans une réplique miniaturiée du magasin... c'est pas gai.
T'as vu la vidéo de T. Cruise ?

Yibus a dit…

Tous acteurs non ? Je me demande comment ça se passerait en France. Pas vu la vidéo de Cruise, les avocats ont attaqué ceux qui la diffusent. Paraît que c'est le number 1. Je m'en vais lancer mon église dans les prochains jours.